Wallis en Vadrouille: octobre 2023

Vallehermoso - La Gomera

Le 26 octobre

Après le sud, ce sera le nord.

Comme la dernière fois, les paysages défilent, nous écarquillons les yeux. La route sillonne à flan de montagne.

beaucoup de cultures de bananes.

Les villages sont charmants et plus nombreux.

Les vallées encaissées qui plongent dans l’océan.

et aussi les coteaux taillés en escalier pour la culture.

Arrive enfin la petite ville de Vallehermoso, plutôt calme avec ses maisons colorées.

Nous découvrons le miel de palme qui provient de la sève sucrée des palmiers( le guarapo). On la fait cuire pour lui donner une texture similaire à celle du caramel liquide.

Il nous reste à descendre jusqu'à la plage à pieds (4 km).

C'est une belle surprise car la mer n'est pas très sympa, les vagues roulent à cet endroit. Une magnifique piscine, il suffit de prendre place dans un des nombreux bains de soleil, c'est gratuit et surveillé. C'est une bonne idée car les plages ne sont pas nombreuses. Nous n'avons pas testé car il fallait remonter à Vallehermoso et surtout ne pas rater l'autocar, il y en a très peu.

Nous avons voulu passer par un parc, ça n'était certainement pas le bon chemin pour en sortir! Trop la flemme de faire demi tour et puis nous sommes sveltes, souples et jeunes. Bon, d'accord, j'exagère 😂

Maintenant, retour vers Wallis.

Valle gran rey - La Gomera

24 octobre

L'ile n'est pas très grande, mais aller au Sud Ouest à cinquante cinq kilomètres prend presque deux heures. Le premier autobus part à 10h30, nous l'attendons avec impatience.

A peine quittons nous San Sebastian de la Gomera que nous attaquons déjà les interminables lacets.

Les premiers ravins font leurs apparitions.

Enfin du vert, on nous vend La Gomera pour une île verte, ça y est nous y sommes!

Nous plongeons dans une forêt, elle tapisse son centre fait de hauts sommets. L'autocar s'arrête à la demande pour y monter ou descendre des randonneurs. Lorsque la porte s'ouvre, l'habitacle se remplit d'un bol de fraîcheur, 14° dehors.

Comme les bus aiment prendre des chemins tortillards, nous redescendons vers une vallée, passons au bord des précipices, faut avoir le coeur bien accroché.

Nous passons dans des jolis villages et retrouvons le soleil!

Les vallée sont taillées pour les cultures en terrasse, un travail de titan.

On se reprend un peu de forêt puisque nous grimpons à nouveau en altitude.

Nous changeons de coteaux, les villages et les vallées nous émerveillent.

Enfin, niché au fin fond d'une gorge, nous devinons Valle Gran Rey.

Un peu avant la ville, nous sortons du véhicule. Il y a des cultures de bananiers partout. Les fameuses et délicieuses bananes de la Gomera.

Mais aussi quelques papayers, on aimerait bien en ramasser une pour la déguster avec du citron vert. Tous ces jolis fruits donnent envies.

On ne va pas changer nos habitudes, nous faisons le tour du port.

Une jolie petite plage de sable noir.

La statue du guerrier guanche Hautacuperche.

Un petit sandwich à l'ombre en bord de mer, que demander de plus. On finit par manger plus tard que les espagnols.

Avant de repartir, on aimerait aller à La Calera, le village n'est pas trop loin, on peut s'y rendre à pieds.

Un jour j'ai lu qu'il y avait du street art, donc allons-y. Effectivement, nous trouverons quelques peintures.

Nous prenons le dernier car à 18h. Je vous laisse découvrir les dernières photos des magnifiques paysages avant que le crépuscule fasse son apparition.