Mindelo - Sao Vicente

 Mindelo - Sao Vicente

Du 20 /11 au 01/12

Départ à la pointe du jour, 6h30.

Nous sommes pressés car nous devons emprunter le Canal de Santa Luzia avant que le courant ne soit trop fort. A la fin, il était déjà à contre de 2 nds. Il peut aller jusqu'à 3,5!
Ce matin le ciel est gris, la côte de Sao Vicente est très découpée.

Le dernier mille se fera dans une mer tourmentée, sans doute dû aux courants.

Wallis est amarré à la marina Mindelo, ça grouille de voiliers, tous en partance pour les caraïbes.

Le rendez-vous des plaisanciers se trouve sur le floating bar.

Une vérification du génois, quelques points sont à reprendre sur la bande anti UV avant la traversée. Pas de problèmes, Teuga s'en charge. C'est recousu le lendemain matin, un service et un travail irréprochable à un très bon tarif. On l'avait fait vérifier avant notre départ, bref travail
médiocre!

Tous les matins service " laundry". C'est bien pratique car nous n'avons pas de lave linge, celui ci est rendu l'après-midi séché et plié, que demander de plus!

La vendeuse de poissons, ce jour-là nous avions acheté un garupa. Le marché est bien achalandé, autant y aller tôt car il n'y a pas de glace pour la conservation.

Dans la rue, les poissons séchés c'est autre chose, nous n'avons pas envie d'essayer.

Pour les légumes c'est pareil, soit au marché, soit dans la rue...

A Mindelo se trouve une magnifique plage "Playa de Lajinha".

Nous ne pouvons pas quitter le Cap Vert sans une pensée pour Cesaria Evora.

Trop fort ces Capverdiens, ils ont joué avec le crépi, décrépi pour faire cette magnifique œuvre.

Santa Luzia

 Santa Luzia

19 et 20 novembre

On laisse passer le petit cargo et c'est reparti pour une nouvelle navigation.

En y regardant de plus près, on se dit qu'il serait dommage de relier directement São Vicente. A mi chemin se trouve la petite île de Santa Luzia. Comme nous devons naviguer au près serré, on sera bien content quand ça s'arrêtera.
Le départ sous le vent de São Nicolau est tranquille.

Arrivés à la pointe ouest, nous commençons à être malmenés avec des accélérations de 15 à 20 puis une trentaine de nœuds, ça décoiffe!
Heureusement, les voiles avaient été réduites.

Quelques milles plus loin, le vent s'établit aux alentours de 18 à 20 nds.
On approche de la petite île Raso, c'est reparti pour l'intensification du vent.

Ce sera pareil pour l'île Branco!

Enfin Santa Luzia, c'est la seule où l'on trouve un mouillage.

Une yole colorée avec des pêcheurs capverdiens passe près de Wallis. Comme toujours, ils ne manquent jamais de nous faire un grand signe, c'est très agréable.

Il ne sera pas possible de d'aller sur la plage, des gros rouleaux rendent le débarquement impossible.
Une jolie barque avec cinq hommes à bord s'approche. Mais c'est une langouste qui vient à nous. Ça va nous changer du poisson, on en mange tous les jours depuis deux semaines!

La journée est terminée, le soleil se couche timidement. Depuis que nous sommes au Cap Vert, régulièrement l'harmattan lève une poussière de sable, nous n'avons pas de magnifiques couchers
de soleil, il disparaît dans la brume avant d'avoir touché la mer. Wallis est de couleur ocre, cette poussière s'insinue partout dans le bateau.

Tarrafal - São Nicolau

17 au 19 novembre

6h15, nous pouvons enfin apercevoir les contours de Sao Nicolau. Nous sommes partis depuis hier à 14h de Boa Vista. Une navigation de 95nm plutôt agréable, une douzaine de nœuds de vent la nuit nous ont permis d'avancer à la voile par le travers. Quelques accélérations à 25 nds en arrivant à la pointe, rien de plus !

Levé du soleil à 6h45.

Nous sommes ancrés dans un magnifique décor, des immenses falaises autour du mouillage, le décor est grandiose.

Nous sommes accueillis sur la plage par le gardien d'annexe. Ça permet de discuter et d'avoir des renseignements.

Nous prenons la direction de la police maritime, c'est pas tout près, pas facile à trouver cette maison bleue dans les hauteurs de la ville. On a bien essayé de faire l'entrée et la sortie en même temps mais rien à faire, nous sommes bon pour y retourner.

La ville est assez simple.

Le minuscule musée de la pêche qui fait aussi restaurant.

Plusieurs plages à Tarrafal.

Nous sommes tombés par hasard sur la camionnette du primeur. C'est facile, il suffit de plonger le bras dans le coffre pour y attraper les fruits et légumes. J'adore ce genre de rencontre.

Une petite randonnée au départ de Tarrafal. On se retrouve très vite dans la nature. On découvre des plantations de canne à sucre. Le spiritueux rhum fait avec cette merveilleuse plante s'appelle du "grogue" ou "grog " en language créole Cap Verdien" !

La suite de la balade sera dans des endroits plus désertiques, il y fait vraiment trop chaud.

La météo devenant plus ventée les prochains jours, nous allons continuer. Ça ne sert à rien de rester si l'on ne peut plus débarquer à cause de la houle.