Santa Luzia
En y regardant de plus près, on se dit qu'il serait dommage de relier directement São Vicente. A mi chemin se trouve la petite île de Santa Luzia. Comme nous devons naviguer au près serré, on sera bien content quand ça s'arrêtera.
Le départ sous le vent de São Nicolau est tranquille.
Arrivés à la pointe ouest, nous commençons à être malmenés avec des accélérations de 15 à 20 puis une trentaine de nœuds, ça décoiffe!
Heureusement, les voiles avaient été réduites.
Quelques milles plus loin, le vent s'établit aux alentours de 18 à 20 nds.
On approche de la petite île Raso, c'est reparti pour l'intensification du vent.
Une yole colorée avec des pêcheurs capverdiens passe près de Wallis. Comme toujours, ils ne manquent jamais de nous faire un grand signe, c'est très agréable.
Il ne sera pas possible de d'aller sur la plage, des gros rouleaux rendent le débarquement impossible.
Une jolie barque avec cinq hommes à bord s'approche. Mais c'est une langouste qui vient à nous. Ça va nous changer du poisson, on en mange tous les jours depuis deux semaines!
La journée est terminée, le soleil se couche timidement. Depuis que nous sommes au Cap Vert, régulièrement l'harmattan lève une poussière de sable, nous n'avons pas de magnifiques couchers
de soleil, il disparaît dans la brume avant d'avoir touché la mer. Wallis est de couleur ocre, cette poussière s'insinue partout dans le bateau.
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